Vous avez passé un an à soigner vos vignes, vendangé à la main à l’aube, élevé votre vin avec précision… Et vous l’envoyez sur le marché accompagné d’une fiche technique fade, bancale ou illisible ?
Trop souvent, la fiche technique est vue comme un simple « papier administratif ». Pourtant, c’est l’un des premiers outils de vente d’un vin. Agent commercial, caviste, restaurateur, importateur : tous s’en servent pour choisir, recommander, ou vendre votre bouteille.
Une fiche mal faite, c’est une occasion manquée. Pire : cela peut nuire à votre crédibilité.
Voici les 5 erreurs les plus fréquentes – et les solutions simples pour y remédier.
❌ Erreur n°1 : Trop d’emphase, pas assez d’infos utiles
« Ce vin exprime toute la puissance solaire de son terroir, dans une robe intense aux reflets grenat, avec une finale noble et soyeuse… »
C’est poétique, mais pour un professionnel, ça ne veut pas dire grand-chose. Il manque :
- Des informations concrètes sur l’assemblage
- Les Accords mets/vins
- Le niveau de sucre résiduel
- Le type de fermentation et d’élevage
- Le potentiel de garde
- Le style réel (léger ? concentré ? acidulé ? tannique ?)
🎯 Solution : séparer émotion et information.
Gardez une phrase d’accroche sur le style du vin, mais donnez ensuite des données factuelles, vérifiables, dans un tableau clair. Un acheteur veut pouvoir comparer objectivement plusieurs références.
❌ Erreur n°2 : Un design vieillot ou brouillon
Une fiche technique en Word avec du Times New Roman, un logo pixelisé et un alignement bancal : cela ne donne pas confiance.
Le fond compte, mais la forme aussi. Une fiche confuse, c’est un signal d’amateurisme – même si le vin est bon.
🎯 Solution : une mise en page claire, moderne, lisible.
- Utilisez une ou deux couleurs maximum, cohérentes avec votre étiquette
- Structurez en blocs (fiche vin, fiche domaine, fiche contact)
- Intégrez un visuel net de la bouteille
- Exportez en PDF haute qualité, poids léger
💡 Des outils comme Canva ou des modèles fournis par des plateformes comme WineTailors permettent de créer des fiches professionnelles sans graphiste.

❌ Erreur n°3 : Absence de traduction ou traduction automatisée
Un importateur allemand ou un caviste belge ne fera pas l’effort de traduire votre fiche française. Pire : certains vignerons utilisent des outils automatiques (type Google Translate) qui produisent des phrases incompréhensibles ou ridicules.
Exemple réel lu sur une fiche :
“This wine is breeding in oak trees and will delight the taste of carnivorous meats.” (?!)
🎯 Solution : traduire professionnellement… au bon moment.
- Faites valider vos fiches en français d’abord
- Traduisez ensuite en anglais, allemand, néerlandais (selon vos marchés)
- Faites relire par un professionnel ou un natif
❌ Erreur n°4 : Fiche trop vieille ou non mise à jour
Vous présentez un millésime 2023… avec une fiche 2020 ? Vous annoncez un élevage en barrique… qui a été abandonné depuis 2 ans ? Ces erreurs donnent une impression d’improvisation et de négligence.
🎯 Solution : versionner et dater vos fiches.
- Indiquez clairement le millésime concerné
- Mettez la fiche à jour à chaque vendange, même si peu de choses changent
- Gardez un modèle vierge à dupliquer, pour ne pas repartir de zéro
💡 Astuce : archivez vos anciennes fiches par millésime dans un dossier partagé, pour les retrouver facilement en cas de besoin (réassort, export…).

❌ Erreur n°4 : Fiche trop vieille ou non mise à jour
Vous présentez un millésime 2023… avec une fiche 2020 ? Vous annoncez un élevage en barrique… qui a été abandonné depuis 2 ans ? Ces erreurs donnent une impression d’improvisation et de négligence.
🎯 Solution : versionner et dater vos fiches.
- Indiquez clairement le millésime concerné
- Mettez la fiche à jour à chaque vendange, même si peu de choses changent
- Gardez un modèle vierge à dupliquer, pour ne pas repartir de zéro
💡 Astuce : archivez vos anciennes fiches par millésime dans un dossier partagé, pour les retrouver facilement en cas de besoin (réassort, export…).
❌ Erreur n°5 : Pas d’indications logistiques ni commerciales
Trop de fiches techniques oublient des données essentielles pour l’acheteur :
- Type de bouchon (liège, vis)
- Volume (75 cl, magnum…)
- Code EAN / carton / col
- Conditionnement (6 bouteilles ? à l’unité ?)
- Disponibilité réelle (stock, millésimes restants)
- Prix indicatif pro
🎯 Solution : intégrer une section logistique.
Un simple encadré « Infos pratiques » permet à l’agent ou à l’acheteur pro de passer commande sans devoir vous rappeler pour chaque détail.
💡 Encore mieux : intégrer ces infos à une boutique pro en ligne, avec possibilité de commande directe, comme sur Winetailors.

✅ En résumé : la fiche technique, c’est un outil commercial à part entière
Une bonne fiche technique, c’est :
✔️ Visuellement claire
✔️ À jour
✔️ Multilingue (si besoin)
✔️ Riche en données utiles (techniques, logistiques, commerciales)
✔️ En cohérence avec votre identité de vigneron
Elle est indispensable pour :
- Les agents commerciaux qui la présentent à leurs clients
- Les restaurateurs qui veulent se renseigner rapidement
- Les cavistes qui cherchent un nouveau vin à intégrer
- Les importateurs qui ont besoin de données précises pour référencer

🍇 Bonus : le modèle de fiche parfaite
Vous ne savez pas par où commencer ? Voici les 6 blocs essentiels d’une fiche technique bien construite :
- Identité du vin : nom, appellation, millésime, visuel bouteille
- Fiche technique : cépages, vinification, élevage, degré, SR, pH
- Profil dégustation : robe, nez, bouche, accords
- Informations logistiques : volume, conditionnement, code EAN
- Tarif professionnel indicatif : prix HT, franco
- Coordonnées et contact : domaine, contact, site web, réseaux
🛠️ Gagnez du temps avec une solution comme WineTailors, qui centralise vos fiches produits dans un format clair, standardisé, mis à jour automatiquement, avec logistique et commandes intégrées.
